Le genou est une articulation très complexe. Il s’agit en effet de la partie qui supporte le plus le poids du corps à chaque fois que nous marchons. Il acquiert sa stabilité grâce à des tendons, des ménisques et des ligaments. Ces structures peuvent être sujettes à différentes pathologies. Alors, comment pouvez-vous savoir si votre douleur au genou est due aux ligaments croisés ?
Parlez de votre problème de genou à un chirurgien
Le genou peut faire l’objet de plusieurs pathologies. Il peut s’agir de lésions méniscales, de l’arthrose, de ruptures des ligaments ou encore de luxation de la rotule. Ainsi, le meilleur moyen pour savoir de quoi souffre votre genou est de consulter un chirurgien. Il est le seul capable de faire des examens pour déterminer avec précision votre maladie du genou.
Pour trouver un centre spécialisé, vous pouvez consulter les plateformes médicales. Ces sites vous mettent en contact avec des médecins capables de réaliser différentes chirurgies orthopédiques sur tout le territoire national. Ces professionnels vous proposent une prise en charge spécialisée dans le traitement chirurgical des pathologies articulaires.
Il convient de faire confiance à une équipe médicale constituée de plusieurs professionnels réputés dans divers domaines. La majorité de ces chirurgiens ont été formés dans les grands hôpitaux. Il s’agit d’un réel atout pour vos soins. Vous bénéficierez ainsi d’un traitement rapide et fiable. Ils vous proposent également un suivi post-opératoire. Certains centres spécialisés vous offrent par ailleurs des possibilités pour réduire le coût des opérations. Notez que vous pouvez prendre rendez-vous avec un docteur de votre choix depuis chez vous en effectuant des recherches sur internet.
Ce sportif a trouvé un chirurgien spécialisé dans l’opération du ligament croisé à Paris pour obtenir une prise en charge de qualité.
Que sont les ligaments croisés exactement ?
Un ligament croisé est une forme de corde qui est composée de fibres tendues au milieu du genou entre le tibia et le fémur. Il existe deux ligaments croisés au niveau du genou. L’un est appelé le ligament croisé antérieur et l’autre, le ligament croisé postérieur. Les deux se croisent au centre de notre genou, d’où leur nom de ligaments croisés. Ils permettent de stabiliser le genou. Ils contrôlent les mouvements du genou et empêchent les os de glisser dans un sens inverse. Ils ont également pour rôle de contrôler les torsions du genou.
Quand ces deux structures sont blessées, on parle de la rupture des ligaments. Cette rupture peut être partielle ou complète. On peut aussi parler de rupture des ligaments, même quand un seul ligament est touché pas la blessure. Quand le ligament est légèrement touché, on parle de rupture partielle, car le ligament peut continuer à jouer son rôle de stabilisateur. Mais quand l’un des deux est entièrement sectionné, on parle alors de rupture complète.
Il existe plusieurs mécanismes lésionnels. Le plus classique et fréquent est la torsion du genou. Plusieurs sports sont à l’origine de cette pathologie : le football, le rugby, le handball, le judo et le basket. Ce sont des sports de pivot contact. Dans la pratique de ces activités, le genou est amené à subir des rotations qui sont associées à des contacts directs.
Mais d’autres sports appelés « sports de pivot sans contact » peuvent également provoquer la rupture des ligaments. Il s’agit entre autres : du volley, du ski et du tennis. La rupture des ligaments est un traumatisme immédiat. Vous sentez les symptômes sur le champ. Vous pouvez même parfois entendre un bruit ou un craquement lors de la rupture. D’autres symptômes comme la douleur aiguë et le gonflement du genou peuvent se faire sentir. Vous aurez aussi du mal à mettre du poids sur le genou ou à marcher correctement.
Est-il possible de se faire opérer du ligament croisé ?
Si vous êtes victime d’une rupture des ligaments croisés, la première solution n’est pas de se faire opérer. Vous devez d’abord passer des examens pour déterminer la gravité de la blessure. Le docteur peut vous demander une IRM ou une radiographie. Si c’est une rupture partielle, une rééducation peut la soigner. Les anti-inflammatoires et le port d’une attelle pendant plusieurs mois peuvent aider à calmer la douleur. C’est une solution souvent proposée aux personnes plus âgées et aux sportifs amateurs.
Mais si le ligament est entièrement sectionné, une intervention chirurgicale peut être envisagée. Il s’agira de remplacer le ligament blessé par un autre. Cette opération est souvent réalisée sous arthroscopie (mini caméra et instrument). Elle est en effet la solution la plus courante. Les chiffres montrent que plus de 52 000 chirurgies des ligaments ont été réalisées rien qu’en 2018 sur le territoire français. Mais l’intervention chirurgicale n’est pas systématique. Plusieurs facteurs doivent être pris en compte.
Vous devez notamment considérer l’instabilité résiduelle. Selon le niveau de la rupture, chaque dérobement est susceptible de provoquer des lésions méniscales ou cartilagineuses. Cela peut être un bon argument pour réaliser une reconstruction du LCA. Un autre facteur est le type de sport pratiqué et le niveau sportif de la personne. Le risque d’instabilité est très élevé dans certains sports comme le foot, le judo, le rugby et le ski. Il est donc préférable de se faire opérer dans ces cas-là.
La laxité clinique retrouvée lors de la consultation et l’âge de la personne sont d’autres éléments à prendre en compte. L’opération des ligaments est souvent proposée aux personnes âgées de 20 à 30 ans.
Ligament croisé : le problème peut-il empirer ?
Dès que vous êtes diagnostiqué d’une rupture des ligaments croisés, vous devez être très prudent, car le problème peut empirer très rapidement. Un mouvement incontrôlé peut entraîner une luxation du genou. D’autres structures des articulations peuvent également être affectées.
Vous devez aussi garder à l’esprit que si une rupture de ligament n’est pas traitée le plus rapidement possible, cela peut créer une instabilité du genou. Cela peut aussi entraîner des lésions méniscales chroniques, ce qui peut provoquer une arthrose précoce. Cette instabilité fragilise le genou et le soumet à d’autres traumatismes.
Pendant l’opération du ligament, plusieurs incidents peuvent aussi subvenir. D’autres tissus voisins (tendons, muscles, cartilage) peuvent se blesser. La blessure d’un nerf peut également entraîner des douleurs irradiées. Une maladie intercurrente peut par ailleurs infecter le site opératoire, ce qui peut entraîner des conséquences graves. Parfois, la greffe effectuée peut ne pas prendre ou prendre partiellement. Cela peut entraîner la réalisation d’une nouvelle ligamentoplastie ultérieurement.