Chaque année en France, près de 160 000 personnes passent sur la table d’opération pour redéfinir leur perception du monde. Oui, vous avez bien lu. L’attrait de la chirurgie réfractive n’est plus à démontrer.
Pourquoi un bilan préopératoire est-il indispensable ?
Un passage préalable chez l’ophtalmologue s’impose pour tout candidat à la chirurgie réfractive, cette discipline médicale qui corrige les irrégularités de la vision comme la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie. Au cours de ce bilan, le praticien évalue la faisabilité de l’opération et la technique la plus appropriée pour chaque patient. Un luxe ? Non, une étape primordiale.
Les Lasers
Comment cela fonctionne ? Un faisceau lumineux intense et précis vient sculpter la cornée, cette couche transparente à la surface de l’œil, afin de modifier sa forme et donc, sa manière de réfracter la lumière. Le but est de permettre aux rayons de lumière de se concentrer correctement sur la rétine, pour une vision nette.
Le Lasik
Pour rectifier diverses formes de myopie, le LASIK (Laser-Assisted in Situ Keratomileusis) a le vent en poupe. Il requiert néanmoins une épaisseur cornéenne spécifique.
La PKR
Si votre cornée est plutôt frêle ou fine, la PKR (PhotoKératectomie Réfractive) peut s’avérer plus adaptée, surtout pour les myopies légères à modérées.
Le SMILE
La technique SMILE (Small Incision Lenticule Extraction) recourt au laser Femtoseconde pour créer un lenticule intra-cornéen, une technique qui a le mérite d’être plus conservatrice.
L’autre technique : les implants
Comment cela fonctionne ? Placés directement dans l’œil, ces dispositifs artificiels agissent comme des lentilles internes. Ils modifient la manière dont l’œil capte la lumière, compensant ainsi les défauts de réfraction.
Les Implants Phakes
Majoritairement proposés aux personnes âgées de 25 à 30 ans, ces implants visent à corriger les troubles de vision de loin.
Les Implants Multifocaux
Au-delà de 55 ou 60 ans, les implants multifocaux entrent en scène pour corriger la presbytie.
Comment choisir la technique la plus adaptée ?
Les critères de choix se basent sur le type de trouble visuel, les niveaux de correction nécessaires, et certaines spécificités cornéennes. Des contre-indications, bien que rares, peuvent surgir, notamment pour des conditions telles que le kératocône, la cataracte, ou un glaucome sévère.
Quelques Mises en Garde
Si l’opération s’avère généralement fructueuse, il faut néanmoins rester prudent. L’acte chirurgical n’est pas toujours garant d’une vision parfaite, un léger déficit peut persister. Par ailleurs, la lumière pourrait devenir votre ennemi le plus redoutable, vos yeux se montrant plus sensibles post-opération.
Pas besoin de traverser tout le pays pour bénéficier d’une opération oculaire de qualité. En province, de nombreuses cliniques locales offrent des services hauts de gamme dans ce domaine. Par exemple, pour une opération des yeux à Lille, à Lyon ou à Strasbourg, il y a d’excellent centre qui proposent ce genre d’opérations.
Un Aperçu Concret : deux exemples chirurgies
Chirurgie de la Myopie
- Âge d’opérabilité : 20-21 ans
- Techniques employées : Laser Femtoseconde et Laser Excimer
- Coût : Entre 3 000 et 3 500 euros pour les deux yeux
Chirurgie de l’Hypermétropie
- Âge d’opérabilité : 40-50 ans ou dès 21-22 ans pour les cas sévères
- Technique employée : Le laser crée un sillon circulaire périphérique
- Coût : Entre 3 000 et 3 500 euros pour les deux yeux